Ecoles et Universités : mise en accessibilité des cours en présentiel
En 2019, les universités et grandes écoles françaises ont encore un beau chemin à faire en termes d’accessibilité des cours en présentiel et à distance. En effet, les étudiants étrangers, les étudiants en situation de handicap – moteurs ou non – n’ont bien souvent uniquement accès qu’à certains cours numériques et/ou doivent se débrouiller par eux-mêmes. Cependant, grâce au numérique, l’accessibilité des cours devrait pourtant être facilitée et croître de plus en plus… Ainsi, quels sont les enjeux et problématiques de la mise en accessibilité des cours en présentiel aujourd’hui ?
Mise en accessibilité des cours dans les Universités et Ecoles Françaises aujourd’hui
La numérisation et la mise en accessibilité des cours dans les universités et les grandes écoles françaises d’aujourd’hui s’améliore mais les changements restent simples en présentiel. Qu’est-ce que le présentiel et pourquoi se recentrer sur la mise en accessibilité des cours ?
Selon BPI.fr, la formation en présentiel est un terme utilisé pour « désigner le moment où les personnes qui suivent une formation sont réunies dans un même lieu avec un formateur. La formation en présentiel correspond au mode de formation traditionnel, selon un mode magistral et pour une durée prédéterminée ».
Ainsi, la formation universitaire est encore trop classique et souvent non adaptée à des profils dits atypiques. Tout est positivement à faire. En effet, il s’agit bien ici d’une thématique triple, qui concerne à la fois les enjeux du numérique, de la mondialisation et des situations de handicap.
Voici un état des lieux de la situation actuelle des universités françaises sur ce sujet :
L’Université Bordeaux Montaigne est « engagée depuis plusieurs années dans la Formation à Distance FAD. Elle propose des formations conçues par les enseignants de l’université et validées par les mêmes diplômes que l’enseignement en présentiel ».
L’Institut d’Enseignement à Distance (IED) de l’Université Paris 8 « vous permet de suivre une formation universitaire dans le cadre d’un empêchement de suivi d’un enseignement traditionnel en présentiel ».
Autre exemple, à l’Université de Lorraine, une licence est accessible en présentiel (en un an) ou en e-learning (en un ou deux ans). Les examens ont lieu à Nancy : « En e-learning : pour chaque unité d’enseignement, les étudiants sont accompagnés par des référents, via une plate-forme FOAD. Une session de regroupement d’une semaine a lieu à Nancy au cours du premier semestre ».
On note par ces différents exemples, que les universités se concentrent uniquement sur une mise en accessibilité des cours à distance. Elles doivent donc aussi désormais se concentrer sur la mise en accessibilité des cours en présentiel.
La mise en accessibilité des cours : un enjeu de diversification et de pratiques
En fait, la mise en accessibilité des cours en présentiel comporte de nombreux enjeux. Il s’agit d’adapter pour différents profils des contenus et supports de cours déjà existants. Afin que tous les étudiants puissent suivre, il faut diversifier les supports. Par exemple, avec des supports de cours écrits, des photos, des vidéos, des schémas, des études de cas, des exercices, des QCM… Le but étant que chacun puisse s’approprier les connaissances selon la méthode d’apprentissage qui lui convient le mieux.
Idéalement, l’accessibilité des cours en présentiel doit venir appuyer l’apport de connaissances, les interactions entre étudiants et le suivi pédagogique.
Aussi bien en présentiel qu’à distance, la mise en accessibilité des cours en écoles et universités peut être ainsi améliorée grâce à des pratiques de bon sens.
Le but est d’optimiser le présentiel, autrement nommé « séances de pédagogie active ». Il faut rompre avec un mode d’apprentissage trop « magistral », académique, simplement en face à face. Une mise en accessibilité de cours dynamiques et innovants favoriserait l’aspect « actif ».
Une étudiante malvoyante de la Loire explique ainsi que certains aménagements des méthodes pédagogiques permettraient un meilleur « confort d’apprentissage ». Par exemple, on peut aisément imaginer des salles de formation, de cours, équipées d’un TBI (Tableau Blanc Interactif) : le dispositif enregistre ce qui est écrit au tableau.
Cela comporte plusieurs avantages :
• Qualité des écrits
• Enregistrement audiovisuel du cours
• Retransmission sur l’ordinateur de l’étudiant
Cette solution peut être un vrai plus pour tous types d’étudiants.
La mise en accessibilité des cours : des solutions audiovisuelles et multilingues
Enfin, afin de répondre aux besoins des étudiants aux profils divers et variés – étudiants qui préfèrent un mode d’apprentissage audiovisuel, étudiants étrangers, étudiants qui ont besoin d’un support écrit, étudiants en situation de handicap… – maintes solutions sont à envisager, et tout est encore à faire en présentiel. On pense notamment à des sous-titres pour les cours et des approches dans différentes langues.
La solution Authôt s’inscrit dans cette démarche. Son outil de retranscription automatique et manuelle permet de transformer l’audio en texte et d’en obtenir les sous-titres. De plus, nous proposons les incrustations de sous-titres à vos vidéos de cours, répondant ainsi aux normes d’accessibilité numérique.
Ce sont des solutions concrètes qui se développent bien dans les apprentissages numériques, à distance, mais encore peu en présentiel.
Certaines formations universitaires sont effectivement multilingues mais la question des supports de cours est peu abordée. Il est nécessaire pourtant d’apporter un éclairage sur la mise en accessibilité des cours à des niveaux divers.
Authôt. Vous parlez. Nous écrivons.