Traduction humaine VS reconnaissance automatique de la parole

Traduction humaine VS reconnaissance automatique de la parole

Traduction humaine VS reconnaissance automatique de la parole

En ce mois d’octobre, nous vous proposons d’illustrer une thématique à laquelle nous accordons beaucoup d’importance : la traduction humaine VS la reconnaissance automatique de la parole. En effet, aujourd’hui il existe de nombreux outils en ligne et logiciels qui savent identifier des textes, des paroles et les traduire de façon quasi automatique. Néanmoins, malgré la puissance ultime presque effrayante de ce processus, il ne faut pas oublier que les langues vivantes comportent des subtilités. Notamment en matière d’expressions. De ce fait, le domaine de la traduction nécessite toujours un regard professionnel humain. Ainsi, nous faisons ici une mise en abîme sur l’expertise de la traduction, avec des exemples spécial Halloween.

Mise en abîme sur la traduction

Pour commencer, nous allons faire un « focus » sur la traduction humaine VS la reconnaissance automatique de la parole.

Alors qu’auparavant il fallait obligatoirement faire appel à des experts humains pour tout traduire d’une langue à une autre, aujourd’hui, des outils nous font gagner beaucoup de temps. Ils reconnaissent des propos d’une langue et nous offrent en quelques secondes leurs équivalences. Cependant, est-ce qu’une bonne traduction peut s’effectuer aussi « simplement » que cela ? Est-ce toujours fiable ? Qui l’emporte lorsque l’on oppose la traduction humaine à une reconnaissance automatique de la parole ? C’est ce que nous tentons de comprendre avec notre mise en abîme sur la traduction. En fait, traduire se présente comme le processus de passer « d’une langue dans une autre, en tendant à l’équivalence de sens et de valeur des deux énoncés ». A cette première définition, on remarque déjà deux difficultés majeures : le sens et la valeur sémantique.

Les débuts de la reconnaissance automatique de la parole

C’est une réalité, les systèmes informatiques et logiciels améliorent considérablement aujourd’hui leur « compréhension » de la nature complexe du langage. La traduction automatisée a commencé dans les années 1950. Warren Weaver a amorcé la combination du traitement des langues naturelles et du décryptage automatisé. Aujourd’hui, la vitesse et la facilité, promises par une traduction automatique et fiable de la parole, sont largement rendues possibles par de nombreux outils.

Outils de reconnaissance de la parole :

Voici différents outils de reconnaissance automatique de la parole que nous utilisons de nos jours.

  • Microsoft
  • Google
  • SIRI
  • Alexa…

Certains outils « reconnaissent » nos propos grâce à des systèmes qui analysent la voix humaine captée au moyen d’un microphone. Afin de la transcrire ensuite sous la forme d’un texte, exploitable par une machine. Sans entrer dans le fonctionnement de cette technologie « artificielle », nous comprenons ainsi que grâce à des algorithmes, certaines données peuvent être rapidement reconnues et ainsi traduites d’une manière qui dépasse l’entendement humain. Ce processus comporte plusieurs avantages : c’est plus rapide qu’un traducteur humain dans le traitement des requêtes. C’est moins cher qu’un traducteur humain. C’est plus accessible et cela permet de conserver une forme d’objectivité, de neutralité quant à la traduction.

Une technologie puissante qui donnerait presque froid dans le dos ! Mais va-t-elle pour autant remplacer les traducteurs ?

Les subtilités du langage face à la traduction automatique

Néanmoins, bien que les outils révolutionnent complètement le secteur de la traduction, la reconnaissance de la parole et la traduction automatique, ne comportent pas la dimension d’analyse humaine. Ainsi, certains outils comportent des limites quant à la qualité de la traduction. En effet, si quantitativement parlant, la reconnaissance et la traduction automatique de la parole permettent de traiter un grand nombre de requêtes, elles restent limitées dans leur « compréhension ».

Vous l’aurez compris, les outils font un excellent travail en nous faisant gagner du temps en traduction. Néanmoins, ils ne sont ni complets, ni infaillibles. Pour une traduction de qualité, on requiert davantage l’intelligence humaine face à l’intelligence artificielle. Afin de répondre aux subtilités du langage, surtout face à différentes langues du Monde.

La machine peut traiter des données, mais il n’est pas à l’heure actuelle possible pour elle de comprendre les sens et les valeurs d’une langue (d’où la notion de langue vivante…).

Linguistique et traduction

A présent, nous allons parler davantage de linguistique et du cœur de la traduction. Soit l’adaptation du texte en fonction de la zone géographique, de la langue concernée. Avec ses expressions, ses tournures de phrasesPar exemple, le français du Québec n’est pas tout à fait le même que celui en métropole. Tout comme l’anglais américain et l’anglais britannique ont leurs différences et subtilités.

En tant que telle, la traduction est une véritable science linguistique. Elle comporte de nombreux paramètres à prendre en compte : niveau de langue, sémantique, contexte culturelEn effet, chaque langue reflète toute une culture, avec son Histoire, son vécu, ses sonorités, son mode de communication et expressions propresDes expressions qui ne peuvent pas toujours être exactement traduites comme telles.

Les Expressions

Les expressions idiomatiques sont un vrai casse-tête en traduction et nos langues en ont à foison ! Alors que les traducteurs humains professionnels les connaissent, il est impossible pour les traducteurs automatiques de les « interpréter ».

Pour Halloween, la célèbre expression anglaise « Trick or treat » que les enfants prononcent lorsqu’ils se rendent chez leurs voisins pour récolter des bonbons n’est pas bien traduite en français. En effet, on dit ici littéralement « des bonbons ou un sort ». C’est une interprétation qui va au-delà du cadre initial. En effet « trick » signifie « piège » dans le sens de « farce » et « treat » c’est une « récompense ». C’est généralement utilisé pour une friandise mais pas nécessairement directement pour un bonbon.

Quelques cas concrets effrayants en traduction

Enfin, pour notre spécial Halloween, voyons ensemble quelques citations de films d’horreur.

Dans le film « Ça », il y a une citation : « toi aussi tu peux flotter ». Le « it » qui signifie « ça » a été remplacé par « toi ». Dans cette illustration, il n’y a pas une énorme différence de traduction. Sauf que ce type de modifications par rapport à la version originale peut complètement changer le sens pour d’autres scénarios.

 

C’est un premier cas concret d’une difficulté en traduction.

Ensuite, pour le film d’horreur « Freddy les griffes de la nuit », nous avons l’illustration d’un deuxième cas complexe pour une traduction automatique : les paroles d’une chanson. Ici une comptine.

 

Troisièmement, pour le film « Scream » un autre classique pour Halloween nous notons que nous prenons beaucoup de libertés pour adapter le discours de la voix off dans la bande-annonce. Peut-être pour adapter l’ambiance à la langue dans laquelle le film est traduit. Pour respecter un certain rythme et générer certaines émotions liées aux sens des mots tels que le spectateur les reçoit lorsqu’il visionne un film.

 

Ainsi, pour être certains de bénéficier de l’alliance des deux, Authôt propose un service de relecture. Ce service vous fait gagner du temps et vous offre un rendu professionnel et fidèle aux propos. Grâce à la fiabilité de notre outil, nous concentrons ensuite nos efforts sur les subtilités du langage.

Nous travaillons avec une centaine de professionnels pour les différentes langues proposées. Nous avons utilisé Halloween pour illustrer une thématique puissante : celle de la traduction humaine face à la reconnaissance de la parole. Avec Authôt, vous bénéficiez d’une expertise de pointe en traduction : une reconnaissance automatique et une traduction humaine avec la relecture par nos professionnels !

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