Retranscription automatique de la vidéo "La carte de presse, demande et renouvellement"
Salle des archives de la commission de la carte de presse, des étagères et des dossiers à perte de vue, de la carte numéro un, aux cartes les plus récentes c'est toute l'histoire du journalisme professionnel français qui est stockée ici. Chaque année plusieurs dizaines de milliers de première demande ou de renouvellement sont adressées à la commission, comment et par qui les dossiers sont-ils traités quels sont les délais ? Plongez dans les coulisses de la commission de la carte d'identité des journalistes professionnels.
C'est le courrier du jour qui doit être enregistré par le personnel administratif.
Première demande ou renouvellement tout commence ici aux services administratifs dans le cas d'une première demande le processus est évidemment plus long, il commence par l'attribution d'un numéro de dossier ce même numéro qui tout au long de sa carrière suivra le journaliste sur sa carte de presse ensuite que le personnel vérifie les pièces fournies par le demandeur.
Le formulaire de première demande, rempli et signé par les demandeurs les droits dossiers, la carte d'identité le casier judiciaire et un curriculum vitae, deux photos d'identités, un certificat d'employeur remplie par l'employeur et signé par la personne habilitée, et les 3 derniers bulletins de salaire et les justificatifs de production là c'est un exemplaire de publication.
Autre point vérifié par le pôle administratif, l'identification des entreprises de presse le contrôle de la fonction de la qualification le terme journaliste n'est pas suffisant, pour les pigistes on vérifie bulletin de salaire à l'appui que les revenus mensuels moyens enfin pour tous les demandeurs le journaliste doit représenter au minimum 50 pour 100 des revenus, l'examen administratif peut prendre quelques minutes, mais beaucoup plus quand des pièces complémentaires sont demandées.
Donc plus le demandant tarde à vous adresser les précisions complémentaires, plus son dossier sera long à traiter.
Long à traiter et long à aboutir.
Tous les dossiers sont ensuite instruits par les commissaires représentant à parité les salariés et les employeurs pour les premières demandes en province et en outre mer des correspondants locaux il y en a 2 par région donnent leur avis, avant l'examen du dossier par les commissaires à paris leur mission principale de vérifier les critères de journaliste professionnel défini par la loi.
Il s'agit de vérifier que c'est pour le demandeur son occupation principale, régulière et rétribuer et qui travaille dans une entreprise de presse, dans un une société audiovisuelle ou assimilée.
Problème les médias et les métiers sont en pleine mutation les commissaires sont évidemment très attentifs à ces évolutions.
Je pense à internet et des métiers comme webmaster ou modérateur qu'on ne connaissait pas y a encore quelques années qu'on est bien obligé de prendre en compte hein, soit en positif ou en négatif, mais souvent on est amené à demander des détails sur la nature des tâches correspondants à ces nouveaux métiers, et puis il y a aussi une évolution forte au delà des, de nouveaux médias et des nouveaux métiers c'est la précarité, c'est à dire qu'il y de plus en plus de consœur et de confrère qui sont dans une situation, je dirai d'une certaine façon incertaine qui gagnent pas beaucoup avec le journalisme qui ont d'autres sources de revenus parfois et qu'on est obligé de prendre en compte.
Bref une étape décisive dans l'attribution ou le renouvellement de la carte de presse, une étape parfois un peu longue.
Si le dossier est complet et qu'il est en période creuse, en quelques semaines ou deux mois on va dire, le demandeur recevra sa carte ou ou journaliste son renouvellement. Si c'est en période de plein renouvellement à partir du mois de novembre. Et pour peut que le dossier soit incomplet qu'on soit obligé de demander des pièces manquantes, ben ça va pouvoir prendre trois, quatre mois.
A l'issue de l'instruction les 2 commissaires peuvent décider d'attribuer la carte de presse en cas de doute ou de désaccord le dossier part en commission plénière, la commission plénière se réunit un jeudi après-midi sur deux, à droite les représentants des employeurs, à gauche ceux des salariés les dossiers en suspens sont examinés dans le détail.
Beaucoup de dossiers font l'objet d'un consensus et parfois il y a des divergences et quelquefois il y a une mise au vote, quand la carte est refusée, le demandeur peut éventuellement si l'un des éléments nouveaux ou si il c'est mal expliqué, peut demander un réexamen amiable à la commission première il peut aussi faire appel devant la commission supérieure.
Au final moins de 10 pour 100 des cartes sont refusées, en 2008 la commission a attribué plus de 37000 cartes de presse, dont 2000 premières demandes.
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