Les machines plus fortes que les vélotypistes en transcription ?
Nous vous en parlons régulièrement, la transcription automatique et la retranscription sont au cœur de nos activités. Ainsi, après un article précédent sur l’opposition entre la traduction humaine et la traduction automatique, nous avons décidé aujourd’hui de mettre face à face la technologie avec les professionnels du secteur. De se demander si les machines, les outils de reconnaissance vocale et de transcription automatique sont vraiment plus forts que les humains, soit que les vélotypistes ?
Vélotypie : transcription humaine
Selon Wikipédia, les professionnels qui sont chargés de la transcription opèrent dans un domaine que l’on nomme globalement la vélotypie. La vélotypie c’est avant tout une méthode de saisie de texte – utilisant un clavier Velotype – mis au point par la société néerlandaise en question. Détournée de son but d’origine, cette méthode est aujourd’hui utilisée pour le sous-titrage destiné aux personnes sourdes et malentendantes.
Le vélotypiste – la personne qui a fait de cette méthode son métier – doit ainsi transcrire le plus rapidement possible les propos de l’interlocuteur pour les personnes sourdes ou malentendantes. Et ce, en direct. Vélotypiste est un autre mot pour désigner l’écriture rapide.
De manière plus précise, la vélotypie consiste en un sous-titrage des interventions orales – conférences, réunions, sessions parlementaires – en direct. Néanmoins, parfois il ne s’agit pas réellement d’un sous-titrage mais plutôt d’un texte défilant sur un écran blanc, par exemple pour une conférence. On parle à ce niveau de transcription manuelle en direct.
Pour se faire, les vélotypistes apprennent à maîtriser un clavier syllabique unique, qui leur permet de taper à la vitesse de la parole. Pour autant, la vélotypie ne se résume pas à la restitution brute d’un discours à l’écrit.
Vélotypistes : des compétences qui vont bien au-delà de la maîtrise d’un clavier
En fait, le métier de vélotypiste est très confidentiel, il n’existe pas de formation initiale pour l’apprendre. En France, Système Risp est un des rares organismes qui transmet son savoir en interne, par une formation en situation de travail.
Au cœur des compétences du métier de vélotypiste, il y a bien évidemment la vitesse de frappe. Mais pas uniquement. En effet, la vélotypie – de la même manière que la traduction d’une conférence – implique des choix et des adaptations.
Comme les interprètes, traducteurs, les vélotypistes sont des experts qui connaissent les tenants et aboutissants de leurs missions. Ils doivent restituer fidèlement la parole, sans décalage dans le temps. En outre, ils doivent identifier et mettre de côté les mots parasites, reformuler certains passages… Cette part d’humanité, de subjectivité et de sensibilité du vélotypiste donne de la valeur à leurs prestations. Ce sont des personnes compétentes aussi bien en technique, en maîtrise de la langue française, qu’en culture générale… !
A titre d’illustration, Lauriane s’exprime sur son parcours de vélotypiste depuis sept ans au sein de Système Risp. Son équipe sous-titre notamment en direct les questions posées au gouvernement français, au Sénat et à l’Assemblée nationale.
« C’est de la performance ! Dans la reconnaissance vocale, il y a beaucoup d’erreurs. L’ordinateur peut confondre le verre, le vers ou le vert. Nous sommes des cerveaux humains et c’est ce qu’apprécient notamment les associations de personnes sourdes et malentendantes ».
Cette citation est intéressante car elle souligne les challenges des vélotypistes, sa position face à la machine en transcription et les applications de ce type de processus dans le monde réel.
En fait, que ce soit pour transcrire un rendez-vous politique, une conférence business, environnementale… c’est toujours le même défi et objectif : rendre accessible les idées. De plus, comme toutes les personnes sourdes ou malentendantes ne parlent pas la langue des signes, les vélotypistes comme Lauriane sont complémentaires aux traducteurs.
L’émergence de la transcription automatique face aux vélotypistes
En fait, comme il n’y a pas de formations et que ce métier est peu connu, la technologie se développe vite et fait concurrence aux humains. En effet, les applications de transcription écrite se multiplient.
Par exemple, dans certaines situations – réunions, restaurants, repas de famille…et que l’on soit en situation de handicap ou non – la compréhension orale est parfois difficile. Des applications disponibles sur le web, sur smartphones ou tablettes, permettent ainsi de visualiser une transcription automatisée et en temps réel de la parole… Ce qui facilite grandement les échanges ! A noter qu’il existe également des applications spécialisées dans la transcription écrite des appels téléphoniques… On se demande ainsi jusqu’où la machine pourra continuer d’aller.
Le processus de transcription
Rappelons brièvement ce qu’est la transcription. C’est un synonyme d’écriture ou de dactylographie. C’est l’action de transcrire. Transcrire c’est « recopier » un texte, noter les mots en une écriture différente. Ce qui nous intéresse tout particulièrement – notamment grâce à la technologie du speech to text – c’est écrire ce qui se dit à l’oral. En fait, il y a deux formes de transcription : la transcription littérale et la transcription éditée. Selon l’objectif de la transcription, une forme sera plus appropriée que l’autre.
De ce fait, dans quels cas est-il plus judicieux de transcrire littéralement ? Par exemple pour de la Recherche et des transcriptions à des fins légales, la transcription éditée est plus largement utilisée. Elle s’applique pour des entrevues qui vont servir de base à des articles et des documentaires. En outre, pour une recherche qualitative où le contenu de la conversation est au cœur de la recherche et pour des réunions dont les contenus seront publiés. De ce fait, si vous devez faire des transcriptions pour certains projets, vous avez plusieurs choix : le faire par vous-même, l’externaliser et/ou vous servir d’une plateforme, d’une technologie dédiée de transcription – ou retranscription – automatique.
Il faut savoir que transcrire manuellement nécessite beaucoup de temps. En effet, transcrire un audio d’une durée d’une heure prend normalement 6 à 7 heures. Certains outils – logiciels, applications – peuvent vous aider à avoir une première version de texte mais la relecture humaine reste un processus à ne pas sous-estimer. Le prix d’une transcription est souvent déterminé sur la base de la longueur du fichier audio, le nombre de locuteurs, la qualité sonore.
Logiciels et applications de transcription automatique
En fait, les logiciels de transcription automatique utilisent l’intelligence artificielle et la reconnaissance vocale pour transcrire automatiquement des enregistrements audios ou vidéos. Vous pouvez ainsi globalement envoyer vos fichiers audios/ vidéos sur l’outil et vous recevrez une transcription générée automatiquement. Parce que la précision du texte dépend de la qualité de l’audio et que la technologie n’est pas encore parfaite, vous devrez parfois vérifier et corriger la transcription vous-même. L’avantage de la transcription automatique est qu’il ne vous reste plus qu’à la corriger au lieu de partir d’une page blanche. Si vos entretiens sont enregistrés avec une bonne qualité, vous pouvez gagner beaucoup de temps et ainsi transcrire plus d’interviews et de contenus en moins de temps !
Machines et transcription automatique
La transcription automatique permet un gain de temps et de productivité. En effet, grâce à l’automatisation, plus besoin de mettre en pause, de transcrire manuellement, de faire des allers-retours. La retranscription automatique permet de se concentrer sur son cœur de métier. Les vélotypistes permettent aussi cela mais malheureusement ils ne peuvent pas se démultiplier à l’infini ! En outre, utiliser la transcription automatique a d’autres bénéfices. Par exemple, lorsqu’elle est utilisée pour de la vidéo. En effet, cela permet une meilleure indexation des contenus et un meilleur référencement naturel (SEO).
Enfin, cela contribue donc aussi bien évidemment à l’accessibilité numérique car la transcription automatique permet plus facilement d’augmenter le nombre de contenus transcrits, et ce beaucoup plus vite ! Et c’est donc directement dans cette dimension que nous nous inscrivons. Spécialiste de la technologie « Speech to Text » Authôt vous propose une plateforme en ligne de retranscription automatique et sous-titrage. Le fonctionnement est simple : vous envoyez votre fichier audio ou vidéo sur app.authôt.com et accédez rapidement à la transcription dans l’éditeur de texte.
Vous pouvez alors facilement naviguer dans le texte et apporter vos éventuelles modifications et corrections grâce au système de suivi « karaoké ». De plus, nous avons également notre propre service de relecture humaine composé d’experts. Ce qui constitue un vrai gain de temps ! Lorsque le travail vous convient, vous pouvez alors exporter la transcription au format que vous souhaitez (.doc, .txt, timecode, html ou encore .srt pour des sous-titres). Et ce, dans différentes langues, et également en direct !
Transcription automatique ou vélotypistes ?
En somme, les machines ne sont pas à 100% plus fortes que les humains en transcription aujourd’hui mais elles ne cessent de se perfectionner et constituent un gain économique considérable !
Chacun a ses spécificités et ce sont les objectifs pour votre transcription qui doivent primer ! Si vous avez un budget dédié et que vous manquez de temps, il vous sera utile de vous tourner vers des professionnels et des outils experts pour obtenir directement des retranscriptions de qualité.
Humains et machines se complètent en permanence. Le but est surtout de faciliter et d’accélérer le processus de transcription afin que de mêmes contenus soient accessibles à tout un chacun.
Authôt. Vous parlez. Nous écrivons.